L'arme abosolue pour organiser
l'espace de travail : le 5S

Le 5S, c’est une méthode Japonaise instaurée chez Toyota, qui vise à ordonner un espace de travail, l’optimiser, en suivant une méthode précise.

Les avantages du 5S :

– améliore la qualité, la sécurité et la productivité.

– optimise l’espace au poste de travail.

– permet aux nouveaux arrivants de vite trouver leurs marques.

– permet de garder l’espace de travail propre.

– donne des habitudes et des repères simples.

 

Maintenant, en voici les 5 étapes, pour les expliquer, on va prendre l’exemple d’un poste de travail d’assembleur/monteur dans une menuiserie industrielle :

 

SUPPRIMER :

on enlève du poste de travail tout ce qui ne sert pas au quotidien.

– Ce qui sert plusieurs fois par jour (visseuse, perceuse, visserie du 20-80) doit être atteignable sans marcher.

– Moins ça sert, plus ça doit être loin du poste de travail.

– on en profite pour enlever les outils cassés, abîmés.

 

SITUER : 

chaque objet doit avoir une place identifiée. Dit autrement, « une place pour chaque chose, chaque chose à sa place ».

On dresse par exemple un plan vertical, et l’emplacement des objets est dessiné sur le plan. Leur place est étiqueté.

 

SCINTILLER : 

En gros, c’est nettoyer, rendre propre.

On a supprimé tout le surplus, ce qui reste est nettoyé pour rendre plus agréable l’espace de travail.

 

STANDARDISER :

on va créer un document référence qui explique comment maintenir dans le temps ce bel espace de travail. Pour cela, on définit :

– des standards (avec des photos).

– des actions à faire régulièrement.

– la fréquence de ses actions.

Pour imager : c’est quand votre enfant vient de ranger sa chambre et que vous lui dites « il faut que ça reste toute le temps comme ça maintenant ».

 

SUIVRE : 

on pourrait dire également auditer.

On va se servir d’une grille de suivi.

En général, on mène les audits 1 fois par semaine ou par mois.

On note les écarts, et on les fait corriger.

Si le même écart revient souvent, c’est que le standard doit être corrigé, on y apporte alors une amélioration.

Ce sont les utilisateurs qui réalisent leurs audits (souvent le collègue d’à côté).

Par expérience, les étapes 1, 2 et 3 sont très appréciées, car spectaculaires : l’effet de changement est immédiat.

les étapes 4 et 5 sont les plus dures à mener, car le but est de maintenir et améliorer dans le temps, sur le long terme.